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L’andropause, le pendant masculin de la ménopause ?

Article publié le 28/11/2016 et mis à jour le 16/01/2023


Ceci est la suite de mon article consacré à la sexualité senior de l’homme de plus de 50 ans, quand l’érection et l’éjaculation changent


L’andropause : où quand l’homme continue à être un homme


Crédit Photo : Grant Wood. American Gothic, 1930. The Art Institute of Chicago. Friends of American Art Collection
Crédit Photo : Grant Wood. American Gothic, 1930. The Art Institute of Chicago. Friends of American Art Collection

Dans les magazines, l’andropause n’a pas les faveurs de la si féminine et “marronnière” ménopause, qui surgit en Une aussi régulièrement que l’automne dans le calendrier. Ce silence pourrait laisser croire que l’andropause transporte, coincée entre ses voyelles et consonnes, l’attirail de la maladie honteuse.

Mais non, un homme ne cesse pas d’être viril parce qu’il est atteint d’andropause ! Pas plus qu’une femme cesse d’en être une en tutoyant la ménopause.


Il ne faut pas confondre andropause et vieillissement physiologique masculin. Là !


Et si on définissait un peu l’andropause* ?


Premier préalable : tous les hommes ne sont PAS concernés.


2e constat : l’andropause ne marque PAS l’arrêt de la fertilité masculine.


Ce qui fait deux belles différences avec le sexe féminin !

L’andropause, ce ne sont pas des bouffées de chaleur et des règles qui s’arrêtent. Elle se voit moins.

3e point : il n’y a pas un avant et un après tranché, net, flagrant.

Sortir du silence ou de sa culpabilité de ne plus faire l’amour comme avant, sa honte de ne plus bander comme autrefois (complétez la liste des fardeaux…), en parler à son généraliste est la première démarche à entreprendre. Il prescrira un bilan sanguin complet. Consulter un andrologue peut, aussi, être bénéfique. Ce spécialiste prend en charge les diverses pathologies masculines liées à son appareil génital, comme une dysfonction érectile ou impuissance, des troubles de l’éjaculation comme l’éjaculation prématurée et l’andropause.

Les compléments alimentaires, en particulier bio et sans effets secondaires comme dans la gamme des aphrodisiaques bio du Laboratoire Claude avec un nom évocateur tel Virgile Viril pour renforcer l’érection peuvent peut-être aussi aider.

C’est une des raisons pour laquelle j’ai choisi de proposer des compléments alimentaires associés à la libido pour hommes et femmes sur mon site Pimentrose.fr


Andropause ? Chercher des symptômes liés à la baisse de libido


SDT (Syndrome de Déficit en Testostérone) ou de DALA (Déficit Andrognénique Lié à l’Age)
SDT (Syndrome de Déficit en Testostérone) ou de DALA (Déficit Andrognénique Lié à l’Age)

On parle de contexte d’ “andropause” devant un cortège de symptômes ciblés, détaillés par Patrick Leuillet dans le n° 23 de Sexualités Humaines.

Il s’agit le plus souvent : – d’une diminution globale de l’activité sexuelle, – d’une baisse de la libido – de la baisse des signes de reconnaissance associés à l’orgasme lié à l’éjaculation : moins de force de l’éjaculat et diminution du volume de sperme émis.


Par ailleurs on retrouve fréquemment une dysfonction érectile et une diminution de fréquence voire une disparition des érections spontanées matinales et nocturnes. D’où l’intérêt croissant du massage prostatique - Voir à ce sujet mes articles sur l’orgasme prostatique et le point “P” et sur le massage de la prostate


Ces “marqueurs” s’accompagnent en outre d’un déficit avéré en testostérone biodisponible.


Parmi les autres troubles généraux volontiers associés aux précédents, citons : l’asthénie, les troubles du sommeil, des bouffées vasomotrices, des accès d’hypersudation souvent associés à une insomnie.


Conjointement, on trouve également des troubles des fonctions cognitives et de l’humeur, une irritabilité, une tendance dépressive, le manque d’estime de soi, de motivation, d’élan vital et une baisse de mémoire.

On rencontre également sur le plan physique une diminution de la masse maigre et de la masse grasse (graisse viscérale et surtout abdominale) avec perte de la pilosité notamment pubienne et axillaire.

C’est leur association qui doit alerter sur l’existence du Syndrome de Déficit en Testostérone ou SDT.


* Le mot andropause apparaît en 1952 dans le dictionnaire de la langue française. Il est repris par Henker en 1977 pour désigner une symptomatologie clinique masculine pendant de la ménopause chez la femme. De nos jours on parle plutôt en France de SDT (Syndrome de Déficit en Testostérone) ou de DALA (Déficit Andrognénique Lié à l’Age). Sources : Patrick Leuillet, Sexualités Humaines n°23


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